1) La compression
On dit qu’un gaz subit une compression si le volume occupé par ce gaz diminue.
On peut par exemple réaliser une compression avec une seringue bouchée, dont l’air ne peut ni sortir ni rentrer et où sa quantité reste donc constante.
Si on appuie sur le piston le volume occupé par l’air diminue : cette opération est donc une compression.
Pendant cette compression, plus on appuie sur le piston, plus il est difficile de maintenir le doigt sur l’extrémité de la seringue et d’appuyer sur le piston.
Cela signifie que l’air dans la seringue pousse de plus en plus sur le piston : sa pression augmente.
Lors d’une compression la pression d’un gaz augmente d’autant plus que son volume diminue.
2) La détente
La détente, aussi appelée expansion est le contraire d’une compression.
On dit qu’un gaz subit une détente si son volume augmente.
On peut, par exemple réaliser une détente en tirant sur le piston d’une seringue bouchée.
Le volume occupé par l’air augmente bien.
Pendant cette détente, plus on tire sur le piston, plus le piston est aspiré par la seringue.
Cela signifie que l’air dans la seringue pousse moins que l’air de l’extérieur de la seringue : sa pression diminue.
Lors d’une détente la pression d’un gaz diminue d’autant plus que son volume augmente.
L’air (et les gaz en général) sont compressibles et expansibles